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    Dans l'interminable...

     

    Dans l'interminable

    Ennui de la plaine,

    La neige incertaine

    Luit comme du sable.

     

    Le ciel est de cuivre

    Sans lueur aucune,

    On croirait voir vivre

    Et mourir la lune

     

    Comme des nuées

    Flottent gris les chênes

    Des forêts prochaines

    Parmi les buées.

     

    Le ciel est de cuivre

    Sans lueur aucune.

    On croirait voir vivre

    Et mourir la lune.

     

    Corneille poussive

    Et vous, les loups maigres,

    Par ces bises aigres

    Quoi donc vous arrive ?

     

    Dans l'interminable

    Ennui de la plaine

    La neige incertaine

    Luit comme du sable.

    Paul Verlaine , Romances sans paroles (1874)

     

    BON WEEK-END A TOUS -

    BISOUS -Votre amie

     Poème de Paul Verlaine  : "hiver "

     

     


    4 commentaires
  • Bonjour à tous ,

    je vous souhaite la bienvenue sur mon nouveau blog ;

    Ce blog est en construction -

    Bonne semaine à vous tous-

    Votre amie Violette70


    1 commentaire
  • belles images pour fantasy-world-creatio

    Bonjour à tous ,

    Belle fin de semaine sous le signe de l'automne avec ses couleurs

    chatoyantes , les feuilles qui commencent à tourbillonner mais

    aussi la fraîcheur matinale.

    BISOUS -Votre amie Violette70


    13 commentaires
  •  L'azur n'est plus égal comme un rideau sans pli.

    La feuille, à tout moment, tressaille, vole et tombe ;

    Au bois, dans les sentiers où le taillis surplombe,

    Les taches de soleil, plus larges, ont pâli.

     L'automne - Sonnet

    Mais l'œuvre de la sève est partout accompli ;

    La grappe autour du cep se colore et se bombe,

    Dans le verger la branche au poids des fruits succombe,

    Et l'été meurt, content de son devoir rempli.

     L'automne - Sonnet

    Dans l'été de ta vie enrichis-en l'automne;

    Ô mortel, sois docile à l'exemple que donne,

    Depuis des milliers d'ans , la terre au genre humain;

     L'automne - Sonnet

    Vois : le front, lisse hier, n'est déjà plus sans rides,

    Et les cheveux épais seront rares demain :

    Fuis la honte et l'horreur de vieillir les mains vides.

     

    René-François SULLY PRUDHOMME ( 1839-1907 ).

    Recueil : Les vaines tendresses (1875 )

     

     L'automne - Sonnet

    Bonne semaine à tous ,

    BISOUS de votre amie Violette70

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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